Avoir conscience de ses ressources et prendre confiance en soi.
C'est durant une formation dans l'Allier en 2016, où l'artisanat avait toute sa place, que je me suis vue heureuse, pleine d'idées et ressourcée de mon travail durant les ateliers. Une lumière s'était allumée là-haut.
Il m'a fallu du temps pour mettre en ordre toutes ces idées, franchir le pas d'en parler, faire les démarches et enfin, y aller.
En été 2019, je me suis formée aux jouets en bois et aux bijoux en bois auprès de 2 grandes professionnelles. Des stages chez un ami luthier/élagueur pendant lesquels j'ai eu l'opportunité de voir un/des arbre(s) mort(s) qu'on a fait tomber, qu'on a chargé (ça pèse, hein …), qu'on a débité puis rangé. Puis il faut que le bois sèche avant de le déligner, de le raboter, de le travailler. Le bois, c'est précieux et c'est pas « tout de suite, maintenant ». J'apprends la patience à ses cotés.
Alors, le bois que je travaille, je suis allée moi-même le chercher dans l'Allier. J'ai choisi les essences qui me donnaient envie et je sais pertinemment que ce bois est de qualité, parce que je sais qui l'a abbatu et où il a été abbatu exactement. Je revalorise des chutes inutilisables pour d'autres artisans.
Je m'entoure de fournisseurs locaux au maximum : communication (CSD 49 et Go Routage à Chemillé en Anjou, yaaKa à Cholet), menuiserie (Dominante Bois à la Séguinière), un outillage fabriqué à Brissac Quincé V graveur (49), Au bois enchanté pour les peintures aux normes jouets (03), et les apprêts bijoux (81).
L'atelier est tout aménagé. On m'a preté main forte quand même.
Vous pouvez venir le visiter, ça sent bon le bois !
Enfin, et ça n'est pas le moins important, Fée d'aile a pu voir le jour grâce à une campagne participative sur Ulule. Merci mille fois encore à tous ceux qui ont cru en mon projet, à tous ceux qui m'ont soutenu et qui me soutiennent encore. Ce fut un sacré démarrage réussi !